Empreintes familiales ancestrales

Empreintes familiales ancestrales

Un blog de généalogie canadien-français

Our ancestors footprints are worth following.

Les empreintes de nos ancêtres valent la peine d'être suivies

Our ancestors footprints are worth following.
Transatlantic Crossing stories for My French Ancestors

Partie 4 : Mes ancêtres effectuent des voyages de la France vers la Nouvelle-France

VOYAGE NAVAL DE MON ANCÊTRE FRANÇAIS EN 1687 -PIERRE JAMME DIT CARRIERE

Les détails des voyages en bateau de mes ancêtres français sont décrits dans un article de blog en quatre parties :
Partie 1 : Première vague 1635 à 1659      Lien Partie1
Partie 2 : Deuxième vague 1663 à 1665  Lien Partie2
Partie 3 : Troisième vague 1667 et 1669  Lien Partie 3
Partie 4 : Voyage en bateau pour Pierre Jamme dit Carrière 1687ce billet de blog

Voici une lien à l'Introduction aux traversées de l'Atlantique de mes ancêtres français qui se trouve dans l'onglet Empreintes du XVIIe siècle de ce site.

EXPLICATION : D'ABORD UN CARTON DE VOYAGE PUIS UNE HISTOIRE SUR MON ANCÊTRE PIERRE JAMME DIT CARRIERE

Je n'ai pu déterminer certains détails de croisement que pour certains de mes ancêtres (environ 1/3).
En effet, les archives maritimes de l'Ancien Régime français n'ont pas survécu. Et les listes de passagers qui ont survécu ou ont été reconstituées ne sont pas complètes. 

Les carnets de route des navires ont été préparés chronologiquement par année. Pour chaque carnet de voyage de navire, j'ai inclus : l'année, le nombre de navires arrivés de France, le port de départ de France, le nombre de passagers à l'arrivée documentés, le nom du navire sur lequel mon ancêtre a navigué, la taille du navire , les dates de départ et d'arrivée et la durée du voyage (nombre de jours).

Après le résumé du voyage en bateau, il y a une histoire sur mon ancêtre qui est venu en Nouvelle-France sur le bateau.

Avant de présenter le carnet de voyage du navire et une histoire détaillée pour Pierre Jamme dit Carriere, je vais fournir quelques informations générales sur les soldats français envoyés en Nouvelle-France pour défendre la colonie de 1642 à 1760.

Le tableau ci-dessus présente les délais et le nombre de soldats français envoyés en Nouvelle-France. De 1660 à 1760, au moins 35 pour cent des immigrants en Nouvelle-France étaient des soldats ou des officiers. Mes ancêtres connus comprennent dix soldats.

1687

La flotte comprend 18 navires à destination de la Nouvelle-France.

Un escadron de navires transporte 600 soldats et des munitions pour mater les Iroquois. Les soldats sont des troupes de marine de France. La France a répondu aux raids croissants des Iroquois en envoyant des troupes de marine en Nouvelle-France chaque année depuis 1683.

Les 7 navires suivants ne transportent que des militaires : La Diligente ; Le Fourgon; The Rainbow; La Perle; et Le Profond. La Bretonne transporte à la fois des soldats et des munitions. La Friponne ne transporte que des munitions.

Les 11 autres navires apportent de nombreux barils de vin et d'autres marchandises, notamment des verres à boire, du savon, de l'huile d'olive, des fruits, du fromage, de la charcuterie et des draperies. Il n'y a pas de passagers à l'arrivée répertoriés pour aucun de ces navires marchands.

Navire : L'ARC-EN-CIEL
Estimation 400 Tonnes
L'Arc en Ciel (Rainbow) était un navire de guerre de 40 canons
Départ de La Rochelle le 2 mai et arrivée à Québec le 29 maie, durée du voyage 27 jours.

On pense que c'est la traversée la plus rapide de tout le Régime français (avant 1760). Le commandant des troupes, Philippe de Rigaud chevalier de Vaudreuil est à bord. Cela explique-t-il la rapidité du voyage ?

Arc-en-Ciel Ship image

Cette image est considérée comme une bonne représentation du navire "L'Arc-en-Ciel". Les archives de la marine appellent cela un navire d'homme de guerre. C'était une expression pour un navire de guerre puissant ou une frégate du 16ème au 19ème siècle. On pense que Pierre Jamme dit Carrière s'est rendu en Nouvelle-France sur un navire comme celui-ci.

L'un des soldats à bord de ce navire a un lien avec mes ancêtres :
Pierre Jamme-dit-Carrière (de Lantheuil, Normandie) est l'ancêtre français de mon 4e arrière grand-mère Josephte Jamme-Carrier (né en 1764) . Pierre a épousé la fille d'un autre militaire, Pierre Barbary dit Grandmaison (voir Partie 2 Traversées de l'Atlantique). L'impact des raids iroquois sur la vie des deux Pierre est profond.

Voici un lien vers le histoire détaillée de Pierre Jamme-dit-Carrière. Vous trouverez ci-dessous un bref résumé de l'histoire. C'est ma vision de l'histoire familiale pourrait-on dire.

PIERRE JAMME DIT CARRIERE -Un soldat dans les troupes de marine

Pierre s'est enrôlé pour le service militaire en Nouvelle-France après la visite d'officiers recruteurs dans son petit village de Normandie, en France. Pierre devient membre des troupes de marine françaises qui seront présentes en Nouvelle-France pendant 77 ans (1683 à 1760). Pierre était membre de la société Cruesel (Cruzel, Crussel). 

L'entreprise a été affectée au Fort « La Présentation » situé à l'ancienne limite ouest de l'actuel arrondissement de Lachine de la ville de Montréal. Les troupes sont organisées en compagnies de 20 à 25 soldats, chacune avec un capitaine et deux ou trois officiers à chacun des petits forts de la région de Lachine.

En raison de la menace constante des Iroquois, la région de Lachine compte plusieurs forts dans des positions stratégiques sur la partie ouest de l'île de Montréal, le long du fleuve Saint-Laurent. D'ouest en est, il s'agissait du Fort La Présentation, du Fort Rolland, du Fort Rémy et du Fort Cuillerier.

French Soldier Marine Troops

Il s'agit d'une image représentative d'un soldat français des Troupes de Marine à la fin du XVIIe siècle. Source : Nos ancêtres canadiens-français, Volume 5, p168.

 

LE SOLDAT ÉPOUSE LA FILLE D'UN ANCIEN SOLDAT

Il n'y avait pas de caserne militaire pour les troupes stationnées dans les forts entourant Montréal à cette époque. Les soldats ont été affectés à vivre avec des familles individuelles. Pierre Jamme-dit-Carrière (notez que Pierre JDC sera utilisé pour la suite de cette histoire) vivait avec un ancien soldat du Régiment de Carignan et sa famille. L'ancien soldat était Pierre Barbary dit Grandmaison. La famille du soldat de 8 personnes (dont sa femme et ses 7 enfants) vivait sur un terrain qui lui avait été concédé en 1680 et qui était situé entre Fort Rolland et Fort Rémy.  

Il n'est pas étonnant qu'environ 18 mois après son arrivée en 1687, Pierre JDC demande à son hôte la main en mariage de la jeune Marie-Madeleine Barbary. Elle n'avait que 15 ans lorsque le contrat de mariage fut signé le 24 octobre 1688. Le mariage eut lieu à L'Église Saints-Anges-Gardiens de Lachine le 29 février 1689.

LES RAIDS IROQOUIS ET LEURS IMPACTS

A la fin du 17e Siècle, il y eut de nombreuses attaques, raids et batailles entre les nations françaises et iroquoises. Les deux parties ont utilisé des tactiques sournoises et les représailles et la vengeance ont été le résultat malheureux.  (Veuillez consulter la clause de non-responsabilité à la fin de cet article de blog).  Cette histoire se concentre sur les raids et les attaques à Montréal et dans les environs qui ont eu lieu entre les années 1680 et 1701.                                                                                   
En juin 1687 (peu après l'arrivée de Pierre JDC de France), les Français ont mené une force coloniale de 1200 hommes dans une attaque majeure contre les Iroquois. La compagnie de Pierre venait de s'installer dans la garnison du Fort Présentation, il n'y participa donc pas. Les Français ont capturé plus de 100 Iroquois, hommes, femmes et enfants. Certains de ces Iroquois seront envoyés en France pour servir comme esclaves sur la galère des navires du roi. Pendant le reste de 1687, ces attaques menées par les Français se sont poursuivies avec la destruction des villages iroquois, des récoltes et des réserves de nourriture. 

La revanche des Iroquois sur les attaques de 1687 par les Français se produisit deux ans plus tard. En avril 1689, deux des jeunes frères et sœurs de la jeune mariée ont été capturés et tués. Et en août 1689, le « massacre de Lachine » a eu lieu. Ce massacre s'est terminé en tragédie pour plusieurs de mes ancêtres. Dans un prochain article de blog, je décrirai le massacre de Lachine et son impact sur certains de mes autres ancêtres. Voici l'impact sur Pierre JDC et sa belle-famille :

  • La jeune mariée et la jeune Marie-Madeleine Barbary dit Grandmaison, son frère Pierre et ses deux sœurs cadettes Marie Françoise et Marguerite, seront faits prisonniers. Le mariage de 6 mois de Marie-Madeleine Barbary et Pierre JDC a été interrompu. Depuis plus de 11 ans ! 
  • Pierre Barbary dit Grandmaison, sa femme Marie Lebrun (Fille du Roi) et trois de leurs enfants seront tués.  

LA VIE DE CAPTIF

Vers la fin du 17e siècle, la population iroquoise avait été décimée par la maladie et les guerres continuelles. L'adoption de captifs était un moyen de compenser ces pertes.

La coutume iroquoise était de préserver la vie des jeunes et des enfants faits prisonniers.  Marie Madeleine Barbary Jamme (la jeune épouse) et son frère Pierre auraient été assimilés au mode de vie iroquois. Ils seraient adoptés dans une famille iroquoise et considérés comme faisant partie d'une famille élargie. 

L'effet psychologique du raid et de la capture des Iroquois, leur adoption et les procédures d'assimilation ont été formidables, mais en fin de compte la décision de rester ou non appartenait au captif. Il y a des récits captifs où les capturés ont choisi de rester avec leurs familles adoptives et de ne pas retourner à leurs racines d'origine. Marie-Madeleine et son frère choisiront de revenir après plus de 10 ans.

LA VIE DE MARI D'UN CAPTIF

Que devait faire Pierre JDC ? Sa femme était, espérons-le, toujours en vie, mais on croyait qu'elle était captive des Iroquois. Les troupes de marine avaient subi des pertes importantes et le nombre de compagnies avait été réduit de 35 à 28 en 1689. Le fort « La Présentation » était le poste de défense le plus proche pour les colons vivant à l'ouest du fort. Les soldats qui y sont stationnés ont participé à toutes les escarmouches iroquoises de la région. 

Il n'existe aucun document officiel prouvant que Pierre a continué à servir comme soldat. Très probablement, il a continué à servir dans l'armée ou, à tout le moins, il a aidé à défendre les colons en tant que membre de la milice. Pierre est enregistré comme témoin et/ou était présent aux mariages d'autres soldats des troupes de la Marine en 1696 et 1698. Cela fournit des preuves de la théorie selon laquelle il "soldat".

En juillet 1696, une force française de 2 000 hommes dévaste deux camps des nations iroquoises. Cela a forcé les Iroquois à rechercher avidement la paix. L'échange de prisonniers était au cœur des pourparlers de paix. Les Français ont insisté pour que les prisonniers soient renvoyés à Montréal et non à Albany comme l'avait proposé le gouverneur de New York. Les pourparlers ont été bloqués puis ont avancé très, très lentement.

LES CAPTIFS FRANÇAIS SONT RETOURNÉS

Le retour de Marie-Madeleine Barbary Jamme et de son frère Pierre a lieu à Montréal le 8 septembre 1700. Ils font partie d'un groupe de 13 prisonniers français qui sont renvoyés en signe de bonne foi. (Malheureusement, les deux jeunes frères et sœurs barbaresques n'ont plus jamais été entendus.) Le grand traité de paix entre les Français et les Iroquois a été signé le 4 août 1701. 

LA VIE À POINTE-CLAIRE

Pierre JDC et son épouse Marie-Madeleine s'installent sur une concession foncière héritée de son père à Pointe-Claire. Ils ont travaillé dur en tant qu'habitants pour retravailler des terres qui avaient été négligées pendant de nombreuses années. La famille et ses descendants ont vécu à cet endroit pendant plus de 100 ans. 

Heureusement, il y avait 7 enfants entre les années 1701 à 1716. Quatre enfants ont survécu jusqu'à l'âge adulte. Deux filles et deux fils. Ils se sont tous mariés à St-Joachim de Pointe-Claire. Malheureusement, lorsque le dernier de ces mariages eut lieu en 1731, Marie-Madeleine était déjà décédée.

Vous trouverez ci-dessous une carte indiquant les emplacements du fort La Présentation, du massacre de Lachine, de la ferme Barbary dit Grandmaison et de la ferme occupée par Pierre Jamme dit Carrière au début du 18e siècle.

Pierre JDC a vécu 9 ans après le décès de sa femme. Il s'arrangea pour lui et ses enfants bien avant de mourir en 1740. En 1735, Pierre JDC fait don de sa terre à ses enfants survivants et tous s'engagent à lui verser une rente pour le restant de ses jours. Son plus jeune fils Thomas a été nommé et a accepté de s'occuper de son père pendant ses dernières années.

Voici l'extrait de dossier notarié qui résume l'acte légal que Pierre JDC a signé pour faire don de son terrain à ses enfants survivants.

La traduction anglaise se trouve ci-dessous.

 

Traduction anglaise du dossier de notaire :
Abandon de terrain situé à Pointe Claire; par Peter Jamme dit Carriere, ancien résident, veuf de Marie-Madeleine Barbary, de Pointe Claire, à Michel Brunet et Marie-Louise Jamme, son épouse, de la paroisse de Pointe Claire, Michel Debien et Marie-Anne Jamme, son épouse, de la paroisse de Pointe Claire, Jean-Baptiste Jamme, de la paroisse de Pointe Claire, et Thomas Jamme, de la paroisse de Pointe Claire, tous frères et soeurs.

NOTE DE BAS DE PAGE:

Il y a une maison historique à Pointe-Claire qui remonte à cette famille fondatrice de Pointe-Claire. La maison Hyacinthe-Jamme-dit-Carrière a été construite vers 1780. C'est l'une des rares maisons d'inspiration française 18e fermes du siècle pour survivre à ce jour. Au début de ce billet, je mentionnais que Pierre JDC était l'ancêtre français de mon 4e arrière grand-mère Josephte Jamme-Carrier.   Thomas Hyacinthe Jamme-dit-Carrière qui fit construire cette maison, était le petit-fils de Pierre JDC et donc Josephte Jamme-Carrier était son arrière-petite-fille. Avant son mariage en 1784, Josephte aurait vécu dans cette ferme en pierre. 

La maison en 2005 : trouvé sur le site Web des lieux patrimoniaux du Canada

CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ

Le Canada (Nouvelle-France) a connu le colonialisme des colons lorsque les Européens ont agressivement pris les terres des peuples autochtones et, au fil du temps, les ont déplacés, puis les ont largement dépassés en nombre. Une représentation fidèle de l'histoire inclut le fait qu'il y a eu des atrocités commises par les Européens et les peuples autochtones. Je ne crois pas qu'il soit approprié de trouver des excuses pour aucune de ces atrocités.

SOURCES

Le résumé des unités militaires françaises Envoyé en Nouvelle-France a été compilé à partir de plusieurs sources:

Synopsis et critique du livre The Regiment: The Carignan Saliére Regiment in Canada 1665-1668 Écrit par Jack Verney (McGill-Queens University Press, 1991) par David Toupin de la Société des Filles du Roi et des Soldats du Régiment de Carignan, consulté le 3 août 2022.

Le site du généalogiste canadien-français :
"Le soldat" https://www.tfcg.ca/soldiers-new-france Consulté le 11 octobre 2022.
« Les Compagnies Franches de la Marine » https://www.tfcg.ca/the-compagnies-franches-de-la-marine
Consulté le 11 octobre 2022.

John P. Dulong, « Recherches généalogiques parmi les archives militaires de la Nouvelle-France ». Sur les traces de l'habitant, 1986 Séminaire Annuel. Toronto, Ontario. Genealogical Society, 1986, pp. 15 – 37. Disponible en téléchargement sur https://habitant.org/articles/DuLong. Consulté le 11 octobre 2022.

L'histoire de Pierre Jamme dit Carriere et de Marie Madeleine Barbary dit Grandmaison a été traduit du français vers l'anglais et est disponible sur ce lien Pierre Jamme et Marie Madeleine BarbaryNotez que ce site n'est pas sécurisé.

La brève description de "LA VIE DE CAPTIF" a été préparée après avoir lu
Ebhardt, W. Scott, « Femmes captives parmi les Iroquois » (2001). Mémoires, thèses et projets de maîtrise à W&M ScholarWorks. Papier 1539626328. https://dx.doi.org/doi:10.21220/s2-6xw2-3m64 Consulté le 20 octobre 2022.

La maison Hyacinthe Jamme dit Carrière  http://www.ourdaoustfamily.com/HyacintheJammeHouse1780.html  Consulté le 11 octobre 2022.
Et https://www.historicplaces.ca/en/rep-reg/place-lieu.aspx?id=5087 Consulté le 11 octobre 2022.

Image du soldat des troupes de marine :
Thomas La Forest « Nos ancêtres canadiens-français », tome 5, page 168.

Image du navire
Trouvé à https://www.modelships.de/French-40-gun-frigate/gEL4A0948.jpg Consulté le 11 octobre 2022.

Informations sur le navire
Gilles Proulx, « La vie à bord des grands voiliers », Toronto et Charlottetown, Dundurn Press Limited, 1984, page 57.

Rif Winfield et Stephen S Roberts. "Les navires de guerre français à l'ère de la voile 1626-1786: carrières et destins de construction de conception." Barnsley, South Yorkshire, Seaforth Publishing, 2017, Chapitre 4, Le quatrième rang.

Journaux de voyage des navires
Deux sites internet ont été largement utilisés pour documenter la traversée de l'Atlantique de mes ancêtres :
Site de Navire Nouvelle France https://naviresnouvellefrance.net/  Mise à jour : ce site Web n'est plus actif. Des extraits détaillés sont disponibles sur demande.
Guy Perron Blogue https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/

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